Tuesday, December 18, 2012
Friday, November 30, 2012
Pourquoi tu veux appeler l'Endormeur.
Un psychanalyste dans le débat : Extraits de l'article de Charles Melman, Un psychanalyste dans le débat, paru dans le Journal Français de Psychiatre n°37, La famille et ses évolutions contemporaines, (Erès, 10/2012)
« [...] la question qui se pose aujourd'hui de façon très précise me paraît la suivante : de façon très claire, nous voyons se mettre en place une forme de famille, c'est-à-dire de lien entre le couple et le produit de ce couple, qui est un lien devenu ternaire avec expulsion, précisément, de toute référence à une autorité de type patriarcal. Nous voyons aussi se mettre en place un type de famille parfaitement originale, qui n'a pas d'équivalent, ni dans la culture ni dans quelque lieu que nous connaissions, et qui se nomme "la garde alternée". [...] On pourra simplement remarquer que, dans ce contexte, l'enfant n'est plus confronté à une sexualité habitée par l'esprit, mais à une sexualité qui est ramenée à ce qu'il en est du caractère prosaïque du rapport entre un homme et une femme à la recherche, l'un et l'autre, de leur satisfaction réciproque, et sans plus rien devoir à quiconque ni sans que leur geste, leur acte, vienne s'inscrire ou s'autoriser de ce qui est justement l'inscription symbolique dans une lignée. [...] On voit donc bien que ce qu'il en est de la question aussi bien de la place de l'enfant que de sa valeur, devient éminemment problématique. [...] Et... qu'il va beaucoup plus rechercher son identité dans l'appartenance à une collectivité de son âge que dans une référence à quelque autorité que ce soit, puisque l'autorité a disparu. C'est une évolution de nos moeurs que je crois très importante. La référence susceptible de faire autorité aujourd'hui, c'est-à-dire de faire que le pouvoir se voie légitimé, voire délégué dans son exercice (ce qui était le cas pour le père et la mère dans la famille patriarcale), se trouve aujourd'hui effacée, de telle sorte qu'évidemment l'ensemble du personnel qui a rapport avec lui se plaint de constater qu'il n'y a plus que le rapport de force qui soit susceptible de s'imposer, de prévaloir, et que justement il n'y ait plus de référent qui vienne asseoir la légitimité de quiconque dans tous les registres de l'éducation, y compris celui de l'enseignement. »
« [...] la question qui se pose aujourd'hui de façon très précise me paraît la suivante : de façon très claire, nous voyons se mettre en place une forme de famille, c'est-à-dire de lien entre le couple et le produit de ce couple, qui est un lien devenu ternaire avec expulsion, précisément, de toute référence à une autorité de type patriarcal. Nous voyons aussi se mettre en place un type de famille parfaitement originale, qui n'a pas d'équivalent, ni dans la culture ni dans quelque lieu que nous connaissions, et qui se nomme "la garde alternée". [...] On pourra simplement remarquer que, dans ce contexte, l'enfant n'est plus confronté à une sexualité habitée par l'esprit, mais à une sexualité qui est ramenée à ce qu'il en est du caractère prosaïque du rapport entre un homme et une femme à la recherche, l'un et l'autre, de leur satisfaction réciproque, et sans plus rien devoir à quiconque ni sans que leur geste, leur acte, vienne s'inscrire ou s'autoriser de ce qui est justement l'inscription symbolique dans une lignée. [...] On voit donc bien que ce qu'il en est de la question aussi bien de la place de l'enfant que de sa valeur, devient éminemment problématique. [...] Et... qu'il va beaucoup plus rechercher son identité dans l'appartenance à une collectivité de son âge que dans une référence à quelque autorité que ce soit, puisque l'autorité a disparu. C'est une évolution de nos moeurs que je crois très importante. La référence susceptible de faire autorité aujourd'hui, c'est-à-dire de faire que le pouvoir se voie légitimé, voire délégué dans son exercice (ce qui était le cas pour le père et la mère dans la famille patriarcale), se trouve aujourd'hui effacée, de telle sorte qu'évidemment l'ensemble du personnel qui a rapport avec lui se plaint de constater qu'il n'y a plus que le rapport de force qui soit susceptible de s'imposer, de prévaloir, et que justement il n'y ait plus de référent qui vienne asseoir la légitimité de quiconque dans tous les registres de l'éducation, y compris celui de l'enseignement. »
Monday, September 03, 2012
Tuesday, July 03, 2012
Tuesday, June 12, 2012
Wednesday, June 06, 2012
Monday, June 04, 2012
Thursday, May 24, 2012
Tuesday, May 15, 2012
Friday, May 04, 2012
Friday, April 27, 2012
Thursday, April 19, 2012
Friday, April 06, 2012
Wednesday, March 28, 2012
DAMAGE
Voici la dernière Somaaaah! qui, hélas, ne sera jamais publié dans le mag pour des raisons qui m'échappent encore. Je me sens quand même obligé d'ajouter que les personnages de cette histoire ne sont que des personnages fictifs sans aucun aucun liens avec les personnes réelles dont ils ont gardé les noms autres que ceux que mon imagination perfide a tissés. Pardon pour ceux qui se reconnaîtraient et qui se sentiraient blessés. (j'en reviens pas d'écrire une chose pareille)
Thursday, March 15, 2012
Somaaaah !
En attendant la parution de la dernière, voici les deux premières histoires
de Somaaaah! parues dans le magazine SOMA.
Wednesday, February 15, 2012
Wednesday, February 08, 2012
Tuesday, January 31, 2012
Tuesday, January 03, 2012
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